On vous dit tout sur la détox et la cure de bouleau !

bouleau

On vous dit tout sur la détox et la cure de bouleau !

Cure de détox, détoxication, détoxification… on ne sait plus trop ce que désigne ce vocable que les magazines grand public utilisent indifféremment pour promettre, le plus souvent, une perte de poids. Pourtant, on ne peut assimiler des kilos, mêmes superflus, à des toxines, notion qui désigne une réalité bien plus complexe et qui est la pierre angulaire des médecines naturelles.

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1. Les toxines

Les toxines sont inhérentes à la vie, cela à plusieurs titres :

– Elles représentent les déchets du fonctionnement de tout organisme vivant et de l’ensemble des cellules qui le composent, ce sont les toxines « naturelles » ou endogènes.

– Elles résultent de l’activité des hommes sur terre pour consister dans les pesticides, produits chimiques, médicaments de  synthèse, métaux lourds… ce sont les « substances toxiques » ou toxines exogènes qui polluent l’atmosphère et l’organisme qui évoluent dans la vie moderne.

Dans les deux cas, l’organisme doit les éliminer, ce qu’il sait faire s’agissant des toxines endogènes via les émonctoires (foie, reins, poumons, peau) sauf si son fonctionnement se trouve perturbé par les secondes qu’il ne sait pas dégrader ou en cas de surcharge. Il s’agit alors de limiter au maximum les toxines en limitant leurs entrées (alimentation hypotoxique, qui ne veut pas dire régime amaigrissant, repos) et en favorisant leur élimination (phytothérapie, hydrothérapie,  drainage, activité). Tel est l’objet de la cure de « détoxination » qui désigne une période limitée et programmée d’élimination des toxines de toute nature pour permettre à l’organisme de retrouver un fonctionnement optimal.

2. les déchets de type « colles »

Les colles ne sont pas solubles dans les liquides, elles ont un aspect visqueux à l’origine de mucosités. La bile, les selles, le sébum sont les voies naturelles d’élimination des colles. Elles sont principalement produites par les aliments riches en amidon et graisses saturées et donnent lieu à des lipomes, fibromes, problèmes lymphatiques, acné, toux grasse…La cure adaptée suppose de tarir leurs sources de production en limitant ou supprimant les aliments qui en sont à l’origine et de drainer les émonctoires concernés avec des compléments et de la phytothérapie adaptée.

  • pissenlit : draineur idéal de saison et en cas d’excès,
  • romarin : assure une digestion légère,
  • fumeterre : relaxant des voies biliaires, bien pour ceux qui digèrent « tout mal »,
  • aubier de tilleul : antispasmodique des voies biliaires, insuffisance biliaire, lenteur digestive, pendant une crise de colique néphrétique,
  • radis noir : action sur les calculs, bien sur constipation chronique quand origine VB, toux grasse,
  • bardane : agit sur les sécrétions humides.
romarin
soleil

3. Les déchets de type « cristaux »

Les cristaux sont des déchets solides et solubles dans les liquides éliminés par les reins et glandes sudoripares de la peau : minéraux usés, sels inutilisables. Ils affectent principalement le système urinaire qui cherchent à les évacuer : sang, reins, uretères, vessie, urètre et peau. Elles proviennent des protéines vivantes, produits laitiers et sucres raffinés et donnent lieu à des douleurs articulaires, lithiases, ulcérations, pathologies cutanées sèches…

  • cassis : cortisone like, rend l’inflammation efficace en mettant les toxines en circulation et en ouvrant le système urinaire pour permettre leur évacuation (migraine, angine),
  • reine des prés : douleurs articulaires chroniques, terrain rhumatismal aggravé par l’humidité,
  • bouleau : terrain rhumatismal, « rouillé » le matin,
  • frêne : goutte, arthrose avec poussées inflammatoires
  • piloselle : rétention, oedème,
  • pensée sauvage : peau sèche, fissurée,
  • plantain : toux spasmodique, sèche (pouvoir cicatrisant en local sur plaie).

4. L’énergie du printemps

Saison particulière qui fait suite à l’hiver, propice au repos, au repli (à l’hibernation pour nombre de mammifères), le printemps appelle à un décrassage que l’organisme réalise naturellement pour éliminer les toxines de l’hiver et faciliter le déstockage de gras emmagasiné pour lutter contre le froid.

C’est le renouveau après une lente gestation pendant l’hiver et il faut être prêt à accueillir l’éclosion de la vie et pour cela, aider l’organisme à une montée de sève.

Symbole de ce renouveau, la sève de bouleau permet de prendre des forces et de commencer un nouveau cycle ; dans certains pays (pays nordiques et Russie notamment) sa récolte est une fête, attendue avec impatience.

Printemps
Bouleau

5. Jus de bouleau et Sève de bouleau

Le jus de bouleau se présente comme une eau limpide et peu sucrée aux vertus drainantes et détoxifiantes. Grâce à sa richesse en minéraux, ses vertus diurétiques qui favorisent l’élimination s’accompagnent d’une reminéralisation, ce qui en fait un complément qui peut être conseillé même aux sujets fragiles (fatigués, déminéralisés, manque d’énergie vitale).

L’eau de bouleau désigne la sève qui circule dans les végétaux et les nourrit. Sa récolte se fait lorsque la sève monte, ce qui correspond aux premiers jours du printemps, à l’apparition des bourgeons. La sève descendante est moins indiquée car trop riche en sucres complexes et moins efficace.

Attention à distinguer sève ou eau de bouleau du jus de bouleau obtenu à partir d’une macération de feuilles dont les propriétés n’ont rien à voir.

sève de bouleau

6. Les vertus de la sève de bouleau

Dès le XIIème siècle, Hildegarde de Bingen abbesse-naturopathe vantait déjà ses effets bienfaisants « … l’eau de bouleau est l’espoir, le bonheur et la panacée des habitants riches ou pauvres, grands et petits, seigneurs et serfs… les maladies de la peau, boutons, dartres, couperose, ne lui résistent rarement. C’est un remède précieux dans les affections rhumatismales, les reliquats de goutte, les embarras de la vessie et une foule de maladies chroniques. »

 Au XVIème siècle, Mathéole, médecin siennois décrivait « la vertu à rompre la pierre tant aux reins qu’en la vessie » de la sève de bouleau qui apparaît alors comme un remède aux calculs rénaux et « si on s’en lave la bouche, elle guérit les ulcères qui sont dedans » pour indiquer un autre usage sous forme de bain de bouche.

7. Que contient cette eau « magique » ?

La sève de bouleau est composée d’acides aminés, de minéraux (silicium, calcium, magnésium, phosphore, zinc, manganèse…) ainsi que des molécules atypiques que sont les hétérosides (bétuloside aux propriétés diurétiques) et des acides de fruits (acides maliques, phosphoriques, citriques…) qui ont la faculté de modifier le pH urinaire et de dissoudre les cristaux (les fameux calculs rénaux).

Mais le secret de la sève résiderait moins dans ces composants que dans la réaction de ceux-ci lorsqu’ils passent dans le sang : les hétérosides se transforment en acide salicylique (molécule active de l’aspirine) aux propriétés anti-douleurs et diurétiques. Comme s’il s’opérait une synergie entre la sève de cet arbre, emblème de la sagesse et le sang, notre sève au point d’apparaitre comme un philtre aux multiples vertus pour l’homme.

  • Il a un effet anti-inflammatoire en ce qu’il procède au nettoyage des articulations,
  • Il participe au déstockage des kilos en trop (le voilà l’effet amincissant de la cure de détoxination),
  • Il éclaircit le teint,
  • Il reminéralise en profondeur.
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8. La cure de bouleau

On conseille une cure de 3 semaines – 1 mois à raison d’un verre à jeun tous les matins. L’idéal est de consommer la sève fraichement récoltée car la stérilisation détruit une bonne partie des nutriments.

Pour optimiser les vertus anti-inflammatoire, on peut ajouter 5 à 15 gouttes de bourgeon de cassis, de genévrier, de romarin ou de bouleau… selon le type de déchets à éliminer.

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