1. L’immunité, qu’est-ce que c’est ?
La définition première de l’immunité est la capacité de notre organisme à distinguer le « soi » du « non-soi ». Qu’est-ce qui lui appartient et qu’est-ce qui s’apparente à un agent pathogène ? (virus, bactéries, champignons, etc.).
Notre organisme va donc mettre en place des réactions appropriées selon les agents pathogènes qu’il rencontre. Il peut cependant parfois se tromper et surréagir ou mal réagir.
C’est le cas lorsque vous avez des allergies, c’est une surréaction immunitaire de l’organisme face à un élément extérieur qui n’est pas réellement pathogène. On peut aussi prendre l’exemple des maladies auto-immunes ; une réaction de l’organisme qui ne reconnaît pas certaines composantes du corps et qui va donc se mettre à les attaquer comme si elles étaient des agents pathogènes.
On distingue l’immunité naturelle/innée, que l’on a depuis la naissance, (lymphocytes, ganglions, etc.) et l’immunité acquise, qui se développe au cours de la vie avec la création d’anticorps.
L’idéal pour accompagner ce système immunitaire est donc de soutenir cette immunité innée et acquise pour aider l’organisme à mettre en place des réactions adaptées face aux différentes situations qu’il pourra rencontrer.
2. L’intestin, le chef lieu de l’immunité
Le système digestif et plus précisément l’intestin est le centre du système immunitaire. C’est un acteur clé qui sert de porte d’entrée à l’organisme.
C’est une barrière qui ne laisse pénétrer dans l’organisme que les éléments reconnus une fois qu’ils ont été ingérés. La sphère digestive s’ouvre ou ne s’ouvre pas selon la présence ou non d’agents pathogènes.
Les éléments ingérés ne pénètreront dans l’organisme, qu’une fois la muqueuse intestinale franchie. C’est ce qu’on appelle l’immunité passive. Il est donc important de soutenir l’action de ses intestins avec la L glutamine par exemple. Elle consolide la muqueuse intestinale et s’assure qu’elle ne laisse pas passer les agents pathogènes.
L’intestin est également le siège de l’immunité active puisque c’est dans la sphère intestinale qu’est produite la grande majorité de nos globules blancs (lymphocytes). Il faut donc entretenir ce milieu intestinal, le microbiote. Il faut donc penser à « désherber » son jardin intestinal avec notamment le bourgeon de noyer (en gemmothérapie). Il a une action dépurative et aseptisante sur le milieu intestinal. Il est tout indiqué en début d’hiver.
Une fois le « jardin intérieur » bien désherbé, on pourra réensemencer avec des cures de probiotiques. Des bonnes bactéries qui aident à développer la flore intestinale. (les cures à 5 milliards suffisent).
3. Pour prendre soin de la flore intestinale
1. Macérât glycériné de bourgeon de noyer bio
15 gouttes par jour pendant 3 semaines.
2. Cure de probiotique (dosée à 5 milliards de bactéries)
– Prévoir une formule adaptée au profil de votre client
– Il existe une formule dédiée pour le senior puisque la flore intestinale évolue de manière significative autour de 45/50 ans.
Des formules plus dosées (20 à 28 M) qui peuvent être judicieuses suite à une prise d’antibiotiques ou pour des personnes habituées.
Préconiser une prise graduée : Commencer par une gélule par jour puis passer à 2 si tout se passe bien (pour éviter d’ éventuels ballonnements). A prendre le soir pour permettre une bonne prolifération pendant la nuit avec la régénération intégrale de la muqueuse intestinale.
4. La vitamine D
Synthétisée naturellement par le corps grâce à l’action combinée de la peau et du soleil ; cette vitamine est essentielle dans le schéma immunitaire humain. Les agents pathogènes sont là toute l’année, mais nous sommes moins malades en été. On peut à juste titre s’interroger sur le rôle que joue la vitamine D dans ce phénomène.
D’octobre à mars, en France, l’intensité du rayonnement solaire n’est plus suffisante pour que notre organisme synthétise assez de vitamine D. Il va donc falloir s’appuyer sur les compléments pour combler nos besoins en vitamines D, de façon régulière.
La vitamine D facilite la création de peptides antibactériens et permet de réguler la réaction inflammatoire de l’organisme face à un agent pathogène. C’est un rôle important, car la réaction inflammatoire de l’organisme est parfois plus délétère que l’agent pathogène lui-même.
Son rôle prioritaire dans l’organisme est bien connu. La fixation du calcium sur les os (d’où le fait qu’elle soit recommandée aux enfants lors de leur croissance). Elle ne pourra effectuer ses autres fonctions qu’une fois cette tâche principale remplie. Heureusement, il est possible de faire des réserves de vitamine D puisqu’elle se stocke dans l’organisme (dans les graisses). Les besoins sont accrus chez les personnes à la peau foncées (qui la synthétise moins).
Posologie : (Tous les jours)
1000 unités internationales par jour (avec la possibilité d’aller au-delà)
En gélules ou en gouttes, etc.
A prendre en même temps que le repas du soir (c’est une vitamine liposoluble donc qui peut être transporter par les graisses).
5. La vitamine C
Présente dans de nombreux fruits, la vitamine C ne peut pas être synthétiser par le corps humain. Il faudra donc l’assimiler par le biais de l’alimentation ou de compléments alimentaires.
En ce qui concerne les aliments, privilégier les fruits et légumes crus puisque la vitamine C est fragile et ne supporte pas la cuisson. Une alimentation équilibrée et riche en fruits et légumes (crus) suffit pour avoir un apport en vitamine C nécessaire pour le fonctionnement de l’organisme.
Elle permet d’optimiser de nombreuses fonctions métaboliques (assimilation du fer, circulation sanguine, soutien de l’organisme dans ses fonctions circulatoires et immunitaires, synthèse du collagène). Mais elle ne se stocke pas dans le corps (car elle est hydrosoluble). Il va alors falloir préconiser un apport régulé et diffus tout au long de la journée pour que le corps l’assimile progressivement et ne l’urine pas directement.
Posologie : (Ponctuellement)
– Un dosage à 1000 mg d’acérola soit 150g de vitamine C (quotidiens) est adéquat (c’est la recommandation des besoins journaliers en vitamine C).
– Les dosages plus importants peuvent être étalés sur la journée en découpant les comprimés en 2 ou en 4.
Ces formules peuvent être utiles pour les fumeurs, les personnes exposées au stress, à la pollution, etc. Ces personnes vont avoir un besoin accru et la vitamine C peut être recommandée pour son rôle d’antioxydant. La vitamine C n’étant pas un excitant, sa prise diffuse peut même se faire jusqu’au soir.
6. Le Zinc
Ce minéral joue un rôle primordial dans le soutien de notre système immunitaire. Il participe notamment à la consolidation de nos muqueuses, aide à la régulation de la réaction l’inflammatoire et facilite la maturation de nos globules blancs.
Il est totalement recommandé en prévention d’un état grippal lors des premiers froids (nez qui coule, fatigue).
En début d’état grippal / rhume, ne pas hésiter à recommander le zinc en plus grande quantité que les recommandations journalières. Il aide l’organisme à répondre à cette attaque virale :
– En facilitant la production de lymphocytes
– En limitant la duplication du virus
Attention : Les bactéries sont friandes de zinc ! Il ne faut donc pas le recommander face à des pathologies bactériennes.
Posologie : (en prévention d’un état grippal)
Dose journalière recommandée de zinc : 10 et 15mg
Complexe bardane – Zinc : soutien l’immunité passive en préservant et régénérant les muqueuses, barrières de l’organisme.
Recommandation : prise à jeun le matin car il est fragile et qu’il sera mieux assimilé en prise seul.