Par Émilie Laurent
Comment bien choisir sa crème solaire bio ? Avec l’arrivée imminente de l’été, la course au teint hâlé démarre sur les chapeaux de roue. Les rayons chaleureux du soleil arrivent à point nommé pour faire le plein de vitamine D. Que l’on se trouve en terrasse à siroter une boisson fraîche ou sur la plage à lézarder, la peau est directement prise d’assaut par l’astre de feu. Alors, pour éviter les douloureuses traces rouges et les problèmes cutanés en cascade, les protections solaires bio sont de sortie. Mais dans ce vaste champ cosmétique, il est parfois difficile de s’y retrouver. Indice de protection, type de filtres, date de péremption… Pour rafraîchir les esprits et répondre à des questions brûlantes, voici un éventail de conseils éclairants.
1. Quel est le rôle de la crème solaire ?
Avec l’été qui se profile, le terme “vacances à la mer” est déjà sur toutes les lèvres. Cette saison qui rime avec pique-nique champêtre, parties de pétanque et premières baignades, fait rayonner le moral.
Pour cause, le soleil, pourvoyeur de bonnes ondes, source de vitamine D naturelle, libère la sérotonine dans l’organisme. Grâce à cette “hormone du bonheur”, le blues part en congé. L’envie inlassable de faire face à cet anti-dépresseur à ciel ouvert prend souvent le dessus. Pourtant, s’exposer sans protection reviendrait à jouer avec le feu.
Chaque année, 80 000 mélanomes sont diagnostiqués en France et plus de 2 millions de cas naissants de cancers cutanés sont recensés dans le monde.
S’enduire de crème solaire est donc un passage obligé. Elle permet de préserver des UVA, qui accélèrent le vieillissement de la peau et des UVB, coupables des coups de soleil. Si dans les années 80, la texture des crèmes s’apparentait à du plâtre, aujourd’hui l’instant “tartinage” est beaucoup plus plaisant.
2. Bien choisir sa crème solaire : quelle protection solaire pour quel type de peau ?
En fonction du type de carnation, le degré de protection plus communément appelé SPF varie. Pour lever la part d’ombre sur vos besoins, il suffit d’identifier un point de ressemblances parmi six phototypes. Couleur des cheveux, pigmentation, réaction au soleil et d’autres critères mènent la barque.
• Phototype 1 : Peau très blanche, taches de rousseur, cheveux roux ou blonds platine, au coup de soleil fréquents (SPF 50+) : crème solaire bio SPF 50+.
• Phototype 2 : Peau et cheveux très clairs, au bronzage très discret (SPF 30 ou 50 en fonction du temps d’exposition) : crème solaire bio SPF 50.
• Phototype 3 : Peau claire, cheveux blonds et bruns clairs, coups de soleil apparents seulement aux premières expositions, au hâle doré (SPF 25 ou 30).
• Phototype 4 : Peau mate, cheveux foncés, rares coups de soleil, hâle marqué (SPF 20 ou 25).
• Phototype 5 et 6 : Peau foncée et noire, cheveux foncés, qui n’attrapent pas facilement de coups de soleil (SPF 15).
Pour assurer de façon optimale la protection, il est nécessaire de remettre de la crème toutes les trois à quatre heures. Si la peau n’a pas été exposée depuis la saison dernière, il est préférable d’éviter les bains de soleil prolongés de plus de 2h et de miser sur un indice élevé. Pour éviter de virer au rouge écrevisse, même durant une virée express au marché, le visage est une zone centrale à ne jamais délaisser. Il est donc préférable de miser sur des crèmes tout en un qui ont aussi une fonction hydratante.
3. Tout savoir sur les filtres solaires
Autre point clef des crèmes solaires : le filtre. Bouclier protecteur contre les intrépides UV, il en existe deux types :
• Les filtres chimiques ou organiques. Ils protègent la peau en absorbant les UV et agissent 30 minutes après leur application. Employés par les géants de l’industrie cosmétique, ils contiennent des ingrédients douteux suspectés d’agir comme des perturbateurs endocriniens.
• Les filtres minéraux, à surveiller de près. Leur action ? Ils se posent sur la peau et réfléchissent les rayons solaires comme un miroir. Ils ont une action immédiate. Propres à l’univers bio, ces filtres sont plus respectueux de l’environnement et de la santé. Ils sont fortement conseillés en cas d’allergie solaire, pour les peaux fragiles et chez les enfants.
4. Comment choisir des crèmes solaires engagées ?
• Les labels. Parmi les incontournables, on retrouve Cosmebio à échelle française et Cosmos pour l’Europe. Soumis à des contrôles stricts, tous deux garantissent 95% d’ingrédients d’origine naturelle. Il existe aussi le “Nordic Swan Ecolabel” qui fait honneur aux produits ayant l’impact le plus minime sur l’environnement.
• Les emballages recyclables et/ou biodégradables. Sous forme de baumes dans des emballages cartonnés, consignés ou rechargeables, les marques esquissent un halo de solutions novatrices.
• Une composition simple. Évitez les crèmes solaires contenant paraben, parfum, alcool, silicone, conservateurs ou octocrylene. Misez plutôt sur des ingrédients identifiables et naturels comme l’aloe vera, l’huile de coco ou le beurre de karité.
5. Quid de la date de péremption ?
Grumeaux, odeur incertaine, ingrédients déphasés… Il n’y a pas de doute, ces signes prouvent que votre tube a eu un coup de chaud. Pour éviter le gaspillage, les sprays, qui ont en général une date de péremption de 18 mois, sont plus propices.
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